Cette Web série est une fiction.
Toute ressemblance avec des personnes
ou des situations réelles ou ayant existées
ne serait que pure coïncidence
ou des situations réelles ou ayant existées
ne serait que pure coïncidence
Dossier X1709: DAMOCLES
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Partie 5 : L’IEMNN
Résumé de la partie précédente : Un camion militaire allemand a été volé. Il
transportait 3 missiles expérimentaux à son bord et qui devaient être transférés sur une base aérienne française. Grâce à une localisation de camions suspects,
à l'aide
de satellites d’observation français dirigés depuis le siège du Ministère de la
Défense à Paris, les missiles ont été retrouvés rapidement…
Samedi, 10h53
centre de coordination d’observation satellitaire
centre de coordination d’observation satellitaire
au Ministère de la Défense à Balard.
Général DUPONT-MARTIN en
charge du DRSD :
« Parfait. Les allemands ont fait vite pour les arrêter, et ils ont pu
récupérer tous les missiles…»
Edouard DUVOUX : « Désolé de vous contredire Général, il
manque un missile !!! »
Général DUPONT-MARTIN : « Comment Colonel DUVOUX ??? »
Edouard DUVOUX : « J’arrive du centre de planification et de
commandement des opérations (CPCO) où nous avons vu l’arrestation grâce à nos
satellites, mais les équipes qui ont arrêté le camion sur l’Autobahn nous
indique qu’il n’y a que 2 missiles à bord du semi-remorque arrêté… Il en transportait
3 !!! »
Général DUPONT-MARTIN : « Je vous présente le colonel DUVOUX en
charge des questions stratégiques au sein de l’Etat major français… »
Edouard DUVOUX : « Allons dans une salle de
réunion ! »
Edouard DUVOUX : « Ces 3 missiles sont la nouvelle génération
d’armes de dissuasion et d’attaque qui vont révolutionner la confrontation
envers tous les pays du Monde sans avoir recours à une frappe nucléaire. »
Ce qui suit est tiré des
recherches actuelles
sur l’IEMNN
Edouard DUVOUX : « En effet, depuis de nombreuses années, nos
techniciens mettent au point un moyen de détruire sur un périmètre précis tout
équipement électrique et électronique qu’ils soient au sol, en souterrain et
dans les airs. »
Edouard DUVOUX : « Lors des essais nucléaires réalisés dans
l’atmosphère,
une explosion nucléaire provoque un déplacement d’électrons, qui crée un
courant électrique. Ce courant est tel qu’il perturbe pendant un certain temps
les alimentations électriques et détruit complètement la plupart des circuits
électroniques dans un très large
périmètre. »
Edouard DUVOUX : « La question est comment reproduire cet
effet sans utiliser de l’armement nucléaire et de manière plus ciblée. De plus,
il faut résoudre la difficulté qui résulte des dommages collatéraux
qu’occasionneraient ce type de frappe. D’où l’idée de créer des missiles avec
une technologie appelée IEMNN pour Impulsion Electro Magnétique Non Nucléaire
ou en anglais (NNEMP). »
Edouard DUVOUX : « Les conséquences sont des hypothèses des
effets qui seraient occasionnés sur des cibles précises, lors d’une explosion électromagnétique dans la stratosphère :
sur une ville, une zone habitée ou un espace industriel : perte des moyens
d’alimentation électrique, des outils de communication, paralysie pouvant
s’étendre sur plusieurs mois. »
Edouard DUVOUX : « Sur un centre de commandement ou une zone
militaire névralgique : même si ces lieux sont majoritairement protégés et
blindés contre ce type d’attaque, la moindre faille peut permettre au souffle
électromagnétique d’atteindre sa cible. Cela peut produire une perte des moyens
de défense d’un pays ainsi qu’un aveuglement des stations de
surveillance pendant de nombreux mois avant que le pays attaqué ne puisse rétablir ses communications. »
Edouard DUVOUX : « Sur une zone de conflit militaire, les
armées actuelles étant (tout comme les populations) très dépendantes des
technologies informatiques et de communication, ainsi que de l’énergie
électrique, seraient bien démunies sans ces aides au combat et à la
transmission d’informations. Les sous-marins proches de la surface et soumis à
ce souffle se retrouveraient sérieusement paralysés et risqueraient de
sombrer. »
Edouard DUVOUX : « Des espaces médicaux (type hôpital), des
milliers de personnes hospitalisées en soins intensifs, reliées à des appareils
électromagnétiques ou en chirurgie lourde se retrouveraient privées de ces
aides et en danger de mort imminente. »
Edouard DUVOUX : « De nombreuses infrastructures
industrielles, usines de produits chimiques, raffineries ou encore centrales
électriques gèrent leurs installations grâce à des systèmes électroniques
(SCADA), qui régulent les différents flux en envoyant des ordres à des
automates programmables industriels (API ou PLC). »
Edouard DUVOUX : « Dans son rapport de 2008, l'EMP
Commission américaine a estimé qu'une impulsion électromagnétique
déclenchée à une altitude comprise entre 50 et 130km d'altitude, au dessus
d'une zone Baltimore-Washington-Richmond, produirait une impulsion couvrant un
rayon d'au moins 800km et causerait des dégâts cumulés pouvant atteindre plus
de 770 milliards de dollars. Dans les conditions les plus favorables, avec des
infrastructures protégées au mieux contre les attaques EMP, les dégâts
entraîneraient des pertes de 9 à 34 milliards de dollars. »
Edouard DUVOUX : « Ces évaluations concernent la pire
des hypothèses, à savoir une impulsion électromagnétique de forte puissance
d'origine nucléaire. Une impulsion non-nucléaire de type HPM, aurait un impact
plus limité, mais pourrait toutefois se révéler désastreuse dans le cadre
d'attaques ciblées sur les réseaux appelées en anglais : network disruption. »
Edouard DUVOUX : « Le durcissement d'un véhicule ou
d'une construction peut devenir extrêmement complexe, notamment en ce qui
concerne les réseaux de communications, qui offrent de multiples points
d'entrée. L'utilisation étendue de la fibre optique pourrait toutefois réduire
certaines vulnérabilités. La bunkerisation ou l'enfouissement d'une
installation n'offre pas une grande protection, notamment face aux effets
concentrés des armes HPM, le moindre câble en surface agissant comme une
antenne pour les ondes électro-magnétiques. »
Edouard DUVOUX : « La France avec l'Allemagne élaborent ce type d'engin depuis de nombreuses années au stade expérimental...»
Vidéo du projet de Boeing sur l'IEMNN
Edouard DUVOUX : « Les américains par le biais de constructeurs tels que
BOEING testent actuellement des systèmes comme les nôtres… »
Edouard DUVOUX : « Comme vous le voyez, celui qui
possède cette technologie permet de faire reculer un pays de 70 ans en
arrière, ainsi que son économie !!! »
Retour à la
fiction
Edouard DUVOUX : « Les 3 missiles arrivaient d'un centre de recherche franco-allemand situé à Nuremberg en Allemagne. Ces missiles devaient être embarqués par avion
sur une base aérienne française en Alsace, pour être testés en Polynésie
française, dans une zone de test militaire… Comment les voleurs ont réussi à
rendre le camion qui transportait les missiles en panne ? L’enquête le
dira…
Edouard DUVOUX : « Les allemands ont retrouvé
les vrais militaires qui devaient dépanner le camion. Ils sont vivants et
indiquent qu’ils ont été piégés en prêtant assistance à une jeune conductrice
en panne… »
Edouard DUVOUX : « Ensuite des complices positionnés
tout près du lieu de la panne ont déchargé sur l’autoroute des pierres et
obstacles pour empêcher l'escorte de les poursuivre… »
Edouard DUVOUX : « Vous avez pu retrouver le camion
militaire volé, et avez commencé à suivre des véhicules suspects qui se trouvaient autour. Il y avait à
bord du camion volé, 3 missiles : un gros missile pour neutraliser une zone de 5
kilomètres carrés et 2 petit missiles pour neutraliser une zone de 2 kilomètres
carrés. Le missile manquant est celui qui peut neutraliser une zone de 5
kilomètres carrés…»
Alexandre
AVEN : « Donc, des voleurs très bien informés du
transfert et qui aurait pu neutraliser un camion militaire à un endroit précis… Et que vont-ils faire de ce missile ?
L’enquête va être difficile…»
L’enquête va être difficile…»
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