Résumé de la partie précédente : « Le général
DUPONT MARTIN a décidé de déplacer les lingots d’or qui constitue une partie du
trésor de guerre de la 1ère guerre mondiale. Pour cela il a envoyé
le commandant MARCO et Alexandre AVEN escorter ce transport très spécial…
Sur une petite route de
Suisse, 12h03
Alexandre AVEN :
« Pourquoi passons-nous par ces petites routes suisses ? »
Commandant MARCO :
« C’est plus discret. Et nous allons sur Mulhouse pour aller dans une
succursale de la Banque de France avant que nous dispatchions les lingots…»
Irakli GORGASSALI : « Je vous
vois. Tu avais raison Mikheil : ils ont pris la route pour aller vers
Mulhouse… Zviad vas-y!!! Double-les !!! »
Commandant MARCO :
« Encore un plus pressé que les autres … »
Commandant MARCO : « Une
voiture arrive en sens inverse …. »
Commandant MARCO : « Il
perd le contrôle de sa petite voiture… »
Alexandre AVEN :
« Allons lui porter assistance !!! »
Alexandre AVEN :
« Vite !!! »
Hervé, passager du camion blanc : « MONSIEUR !!!
MONSIEUR !!! Il a l’air inanimé… »
Mikheil : « Hé, les 2
sauveteurs !!! Venez rejoindre votre ami !!! »
Mikheil : « Que personne ne fasse le
malin …. »
Homme cagoulé :
« Descends !!! ou on bute tes copains !!! »
Homme cagoulé :
« Que personne ne bouge !!! Vous avez pris leurs armes ?
Parfait… Guiorgui, prends les clés de leur voiture !!!»
Homme cagoulé :
« BOUGEZ PAS !!! »
Irakli GORGASSALI : « Allez on fonçe à
notre cachette !!! »
Irakli GORGASSALI: « Et voilà, ça va être dur d’expliquer qu’on a perdu 10 tonnes d’or à la police suisse alors que les français ne devraient pas être là…. Hahaha.... »
Alexandre AVEN : « Qu’est ce que l’on fait maintenant ??? »
Résumé de la partie précédente : Des hommes ont volé le
camion qu’escortaient Alexandre AVEN et le commandant MARCO… La suite et fin
c’est maintenant….
20 minutes plus tard,
dans la campagne suisse
Irakli GORGASSALI : « Parfait, on entre
tous dans l’usine désaffectée !!! »
Irakli GORGASSALI : « Laisse
ouvert !!! On va repartir d’ici 20 minutes…. »
Capitaine Ernesto CAPRI : « Les
voilà … »
Capitaine Ernesto CAPRI : « Tout
s’est bien passé ? »
Irakli GORGASSALI : « Oui. Comme vous l’aviez
prévu: une petite escorte. On a pu les suivre sans qu’il ne se doute de rien grâce
au traceur que vous aviez mis sous leur voiture… »
Capitaine Ernesto CAPRI : « J’étais
sûr qu’ils prendraient peur et sortiraient le magot pour le mettre dans une
autre planque car ils ne savaient pas ce que nous savions… »
Irakli GORGASSALI : « Parfait. Ouvre la
porte Zviad !!! Qu’on bascule le chargement dans ce camion !!! »
POLICE !!! POLIZEI !!! PERSONNE NE BOUGE !!!
Policier : « AU SOL !!! BOUGE PAS !! »
Policier : « TOURNEZ VOUS !!! »
Irakli GORGASSALI : « Il faut
s’enfuir…. »
Policier : « Une voiture tente de partir !!! »
Irakli GORGASSALI : « ENFER !!! La
police suisse… Je ne comprends pas…. »
POLICE !!! POLIZEI !!! SORTEZ DE CETTE VOITURE !!!
COUCHEZ VOUS FACE CONTRE TERRE !!!
NE BOUGEZ PAS !!!
Commandant MARCO : « Surprise Ernesto
!!! »
Capitaine Ernesto CAPRI : « Vous
pouvez me dire ce qui se passe ??? »
Commandant MARCO : « Voyons capitaine
CAPRI. Comme si vous n’étiez que les seuls à faire du renseignement… »
Commandant MARCO : « Quelle ne fut pas
notre surprise que de découvrir que la femme de Monsieur CHARENBON était votre
belle sœur… Nous faisons toujours des enquêtes de moralité et d’entourage
assez précises. Lorsque vous avez contacté nos services, nous avons regardé le
dossier en détail et avons remonté ses fréquentations avec cette photo de sa
compagne du moment…»
Commandant MARCO : « Dès lors nous
avons été sur nos gardes. L’assassinat de CHARENBON devait nous faire réagir en
protégeant le trésor de guerre. Comme nous ne savions pas ce que savait le gang des géorgiens, il
fallait aller sur le lieu secret pour le déplacer ou en le sécurisant encore
plus. Pour cela, il fallait connaître l’endroit »
Commandant MARCO : « Vous avez donc
mis un traceur sous notre voiture… Soyez plus discret la prochaine fois…
On vous voit ici sur le parking de la DPSD le mettre…"
Commandant MARCO : « Il vous fallait
aussi des hommes de main pour attaquer le camion car vous vous doutiez vu la
quantité du trésor, du moyen de locomotion que nous aurions besoin: un camion discret. Là aussi,
vous avez contacté ceux avec qui vous pouviez travailler : un gang que
vous connaissiez et dont vous saviez les habitudes pour ne pas être repérer de
vos collègues.»
Commandant MARCO : « Lors du
chargement, c’était des policiers d’élite de la police fédérale suisse qui
étaient dans chaque caisse embarquée. J'imagine la surprise que vous avez eu vous et les
géorgiens en voyant ces hommes armés ...»
Commandant MARCO : « Enfin, grâce à
votre GPS, nous avons pu savoir où vous étiez. Pas en France, mais ici en
Suisse, à attendre vos complices… Vous verrez, les prisons suisses sont
charmantes… Surtout avec des voleurs d’or… »
Alexandre AVEN : « Et bien
Commandant, voici une affaire rondement menée… Les suisses étaient au courant
de votre planque ??? »
Commandant MARCO : « Bien sûr. Nous ne
pouvions pas nous permettre, avec cette marchandise, de ne pas la signaler aux
autorités helvètes. Très peu sont au courant. Cependant, nous allons la mettre,
de manière officielle, dans une des banques bunkers de la Suisse… (Voir
l’article en fin de cet épisode)»
Alexandre AVEN : « Mission qui finit
bien. J’en ai une que je dois terminer. Je vous demanderai d’ailleurs un peu de
votre aide et de votre expérience… »
Fin de l’épisode 4 Découvrez l'épisode 5:
L’épisode 5 : Griffon – Jaguar
De
nouveaux véhicules militaires français vont être construits. Mais que
se passerait-il si les secrets de fabrication tombaient entre de
mauvaises mains ? L’agent AVEN enquête
Le Point -
Publié le 09/08/2011 à 12:13 - Modifié le 13/08/2011 à 14:18
À l'abri des catastrophes
nucléaires et des attaques terroristes, les bunkers de l'armée abritent des
tonnes de lingots d'or.
L'once d'or
vient de franchir le seuil de 1 700 dollars et certains analystes commencent à
rêver d'un métal précieux à 4 000 dollars. Mais où ranger lingots et pièces
dorés ? Sous son matelas ? Dans le coffre de sa banque ? Mieux ? Dans un ancien
bunker de l'armée suisse, au coeur des Alpes. Les montagnes helvétiques sont de
vrais gruyères. Un avantage qu'elles doivent au général Henri Guisan, le
commandant en chef de l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce militaire
comprend très vite qu'Hitler ne fera qu'une bouchée de ses troupes.
Guisan
imagine la politique dite du "réduit". En cas d'invasion, l'armée à
croix blanche abandonne les plaines et se retranche dans les glaciers et les
sommets. Les bidasses, transformés en troglodytes, attendent de pied ferme la
Wehrmacht et les SS dans des cavernes creusées dans les montagnes. Ce
"réduit", qui aurait coûté l'équivalent de 7,5 milliards d'euros,
a-t-il dissuadé Hitler d'envahir la Confédération ? Durant la guerre froide, le
centre de commandement K20, le "bunker des bunkers", était prévu pour
accueillir le gouvernement, l'état-major, des parlementaires et les réserves
d'or de la Banque centrale.
Possession
d'or anonyme
Par mesure
d'économie, la Suisse a commencé à se débarrasser de ses bunkers militaires au début
des années quatre-vingt-dix. C'est un jeune ingénieur, Dolf Wipfli, qui a eu le
premier l'idée de transformer celui d'Amsteg, dans le canton d'Uri, en un
gigantesque coffre-fort, à l'abri des catastrophes nucléaires, des tremblements
de terre, des attaques terroristes et, bien évidemment, des cambrioleurs. On
peut y cacher, en toute sécurité, les données informatiques des banques, des
assurances, des grandes sociétés, mais aussi des trésors, en particulier de
l'or.
La Suisse,
qui n'extrait pas ce métal, est l'un des acteurs majeurs de ce marché très
lucratif. Mille tonnes d'or transiteraient chaque année par la Confédération,
qui compte cinq entreprises de raffinage. "La possession d'or privé n'est
soumise à aucune contrainte et est totalement anonyme. L'importation et
l'exportation du métal sont libres", explique Gilles Labarthe, auteur de L'or
africain. Pillages, trafics & commerce international. Le magazine économique
Bilan décrit les longues files d'attente devant le guichet numismatique
d'UBS, à la
Bahnhofstrasse de Zurich.
Peut-on visiter ces nouveaux coffres-forts des sommets ?
Dolf Wipfli, patron de la société Swiss Data Safe, a laissé entrer une
journaliste de Swissinfo, la radio suisse internationale, dans le bunker
d'Amsteg. Mais après lui avoir fait signer un accord de non-divulgation. Elle a
pu donner ses impressions, mais n'a pu parler ni de la protection, ni de la
dimension de la grotte, ni du nombre d'employés... "Les actionnaires de
Swiss Data Safe sont heureux : les affaires marchent bien", se contente
d'écrire la journaliste.