mercredi 20 mai 2015

Dossier X1503: Trésor de guerre - Partie 3


Cette Web série est une fiction.

Toute ressemblance avec des personnes 
ou des situations réelles ou ayant existées 
ne serait que pure coïncidence


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Partie 3 : Voyage





Résumé de la partie précédente: Alexandre AVEN est témoin du meurtre d'un homme suspecté de donner des informations sensibles sur un trésor de guerre français obtenu lors de la 1ère guerre mondiale grâce au traité de Versailles de  1921. La suite, c'est tout de suite....




DPSD, le soir même




Général DUPONT MARTIN : « Bon, nous savons que ce gang géorgien est au courant des fonds de secours qui sont conservés quelque part en Europe. Ce que nous ne savons pas, c’est ce qu’ils savent exactement… »




Commandant MARCO : « Le fonctionnaire qui a été tué ce matin m’a dit qu’ils savaient tout, et leur a donné une sacoche. Que contenait cette sacoche ? Aucune idée… Mais cet homme, Bernard CHARONBON, avait accès au BIG, le Bureau des Indemnités de Guerre. Ses accréditations lui permettaient de connaître de nombreux détails du dossier TV 1921… »




Général DUPONT MARTIN : « C’est pour ça que vous allez vous rendre immédiatement sur le lieu où se trouve le trésor de guerre avec AVEN. Vous coordonnerez l’exfiltration de ces fonds vers une des banques de France qui se trouve la plus près de la frontière où se trouve le trésor !!! Vous capitaine CAPRI, informez nous des mouvements du gang des géorgiens !!! »

Capitaine Ernesto CAPRI : « Très bien. Je reste sur Paris et vous tiens informé des mouvements suspects de leurs hommes de main.. »




Alexandre AVEN : « Où allons nous ? »

Commandant MARCO : « En Suisse, l’endroit le plus sûr et stable au monde pour garder sa fortune…. »




Banlieue de Zurich, le 01 juin, 10h11




Commandant MARCO : « Nous voici arrivé… »




Commandant MARCO : « Commandant MARCO et capitaine AVEN … »

Homme à l’entrée : « Bonjour je suis Hervé. Nous vous attendions… »




Alexandre AVEN : « C’est un bâtiment tout simple … »




Commandant MARCO : « Oui, pour ne pas éveiller les soupçons, mais les lingots sont dans le sous-sol anti-atomique de ce bâtiment et il est gardé par une dizaine de soldats français en civil. Nous faisons croire que c'est une simple usine de fabrication de papiers»




Alexandre AVEN : « Un abri anti-atomique ??? »

Commandant MARCO : « Oui, la Suisse est truffée d’abris anti-atomique. Jusqu’en 2006, c’était une obligation de construire ce type d’abris dans les zones habitées : il y a 300.000 abris pour une population de 7,5 millions d’habitants ainsi que 5.100 abris publics (hôpitaux, maisons de retraite, hôtel de ville, etc) pour un total de 8,6 millions de places, soit un degré de couverture égal à 114% de la population. C’est la plus grande proportion par habitant du monde. 
(voir l’article de la Revue du Point du 09/08/2011 à la fin de cette partie)»




Hervé : « Nous avons bientôt terminé le chargement… »




Alexandre AVEN : « Qu’y a-t-il dans ces caisses ? »

Commandant MARCO : « Des lingots d’or. A peu près 10 tonnes. C’est une valeur stable dans le temps.»




Dans la voiture grise qui se gare : « Ici Mikheil, je viens de trouver leur voiture »




Mikheil : « Ils sont dans une cour et un camion blanc est en cours de chargement… »




Alexandre AVEN : « Tous les lingots de la dette allemande de 14-18 sont là ? »

Commandant MARCO : « Non. Une autre partie est stockée aux USA à New York dans la banque fédérale américaine. Bon. On va pouvoir y aller… »




Hervé : « C’est bon. Le chargement est dans le camion. »




Commandant MARCO : « C’est parti … »




Mikheil : « Allo Irakli ? C’est bon ils viennent juste de partir… Un camion et une seule voiture. Je te dis quelle route ils prendront…»








L'or des bunkers suisses

Le Point - Publié le 09/08/2011 à 12:13
À l'abri des catastrophes nucléaires et des attaques terroristes, les bunkers de l'armée abritent des tonnes de lingots d'or.

L'once d'or vient de franchir le seuil de 1 700 dollars et certains analystes commencent à rêver d'un métal précieux à 4 000 dollars. Mais où ranger lingots et pièces dorés ? Sous son matelas ? Dans le coffre de sa banque ? Mieux ? Dans un ancien bunker de l'armée suisse, au coeur des Alpes. Les montagnes helvétiques sont de vrais gruyères. Un avantage qu'elles doivent au général Henri Guisan, le commandant en chef de l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce militaire comprend très vite qu'Hitler ne fera qu'une bouchée de ses troupes.

Guisan imagine la politique dite du "réduit". En cas d'invasion, l'armée à croix blanche abandonne les plaines et se retranche dans les glaciers et les sommets. Les bidasses, transformés en troglodytes, attendent de pied ferme la Wehrmacht et les SS dans des cavernes creusées dans les montagnes. Ce "réduit", qui aurait coûté l'équivalent de 7,5 milliards d'euros, a-t-il dissuadé Hitler d'envahir la Confédération ? Durant la guerre froide, le centre de commandement K20, le "bunker des bunkers", était prévu pour accueillir le gouvernement, l'état-major, des parlementaires et les réserves d'or de la Banque centrale.

Possession d'or anonyme

Par mesure d'économie, la Suisse a commencé à se débarrasser de ses bunkers militaires au début des années quatre-vingt-dix. C'est un jeune ingénieur, Dolf Wipfli, qui a eu le premier l'idée de transformer celui d'Amsteg, dans le canton d'Uri, en un gigantesque coffre-fort, à l'abri des catastrophes nucléaires, des tremblements de terre, des attaques terroristes et, bien évidemment, des cambrioleurs. On peut y cacher, en toute sécurité, les données informatiques des banques, des assurances, des grandes sociétés, mais aussi des trésors, en particulier de l'or.

La Suisse, qui n'extrait pas ce métal, est l'un des acteurs majeurs de ce marché très lucratif. Mille tonnes d'or transiteraient chaque année par la Confédération, qui compte cinq entreprises de raffinage. "La possession d'or privé n'est soumise à aucune contrainte et est totalement anonyme. L'importation et l'exportation du métal sont libres", explique Gilles Labarthe, auteur de L'or africain. Pillages, trafics & commerce international. Le magazine économique Bilan décrit les longues files d'attente devant le guichet numismatique d'UBS, à la Bahnhofstrasse de Zurich.

Peut-on visiter ces nouveaux coffres-forts des sommets ? Dolf Wipfli, patron de la société Swiss Data Safe, a laissé entrer une journaliste de Swissinfo, la radio suisse internationale, dans le bunker d'Amsteg. Mais après lui avoir fait signer un accord de non-divulgation. Elle a pu donner ses impressions, mais n'a pu parler ni de la protection, ni de la dimension de la grotte, ni du nombre d'employés... "Les actionnaires de Swiss Data Safe sont heureux : les affaires marchent bien", se contente d'écrire la journaliste.





2 commentaires:

  1. Et oui la Suisse est entr'autre un véritable coffre-fort. Intéressant cet article. Il y a 30 ans j'avais des amis Suisses près de Génève. Dans le quartier où ils résidaient chaque maison avait son abri anti-A en sous-soul. Une deuxième habitation sous la maison. J'ai pu visiter, c'était impressionnant, tout était prévu (provisions - secours - recyclage de l'air....). Petit détail, une copine m'avais demandé de fixer une étagère sur l'un des murs. Je ne suis jamais parvenu à percer le béton pour y poser la première cheville, lol... (c'est véridique).

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  2. Comme quoi ... En plus du fromage qui est affiné en cave ...

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